Thursday 9 February 2017

EPI FRANCAIS: Le manque d'eau au liban-Rachel Hammoud,Mira Dimachkieh et Yasmine Soufi





Le pays de l’or bleu
Le manque d’eau au Liban

Solutions
Le Liban, étant le second
Château d’eau au Moyen-Orient, après la Turquie, doit assumer la responsabilité d’une meilleure gestion de l’eau afin d’arrêter la sécheresse qui menace la région entière. Le Liban est riche en eau. S’il gère bien ses ressources hydrauliques, sa population ne manquera plus d’eau pour les cinquante années à venir. Chaque année, il tombe en moyenne au Liban, sous forme de pluie ou de neige, près de dix milliards de mètres cubes d’eau.
Pour faire face à la situation, le gouvernement a décidé il y a 15 ans déjà, de construire 18 barrages. Sept projets ont été lancés, mais toute rencontre un problème majeur : Les Roches Karstique de la montagne libanaise sont plein de failles qui laissent l’eau s’infiltrer en sous-sol. Pour la construction des 18 barrages prévus par le plan, se pose la question de la faisabilité économique et technique. Ce plan, qui devrait coûter entre 2.5 et trois milliards de dollars, a été critiqué par certains activistes, qui l’estiment trop cher et qui est nuisible pour la nature.
Crise d’eau
Le Liban reçoit chaque année 8.5 milliards de mètres cubes de précipitations, dont 4.5 milliards s’évaporent, 1.2 milliard s’infiltrent en dehors du territoire libanais et près de 1.5 milliard sont évacués dans la mer. Aujourd’hui, les Libanais n’exploitent qu’un milliard de mètres cubes, pour l’irrigation des cultures. Le reste est perdu. L’eau s’écoule vers la mer par les torrents et les rivières, s’évapore ou s’infiltre dans le sol. 
Phénomènes menaçant l’eau
Lors d’une rencontre, le Dimanche 9 décembre 2007, Dr. Jocelyne Adjizian Gérard explique : « Beyrouth est une ville de tours et de grands immeubles. Ces constructions ont eu leurs conséquences sur l’eau. » Il explique également que suite au réchauffement climatique, les pluies et les neiges ont diminué, ainsi que la qualité d’eau qui s’est dégradée. Il ajoute : « On construit au bord de la mer, on n’assure pas l’eau, on cherche l’eau des milieux souterrains : l’eau de mer va pénétrer et contaminer l’eau douce. »
Cependant, à Tabarja par exemple, 7% des revenus des ménages sont consacrés pour l’achat d’eau : on paye 2000 dollars par an pour avoir de l’eau de bonne qualité à la maison. A Daychouniyé, les égouts se déversent dans le fleuve de Nahr Beyrouth. La mer ne purifie pas les égouts. En effet, la perte de la ressource du sol diminue l’infiltration et l’eau coule en surface au lieu de couler en profondeur, ce qui empêche sa purification. Enfin il conclue : « L’environnement est un système où tout est lié : l’eau a des conséquences sur tout ce qui suit. »

     
      

        








   Rachel Rita Hammoud,
   Mira Dimachkieh et
       Yasmine Soufi                           
         3eme1             

Sources :- magasine le Mensuel Nº2968 du vendredi 26 septembre2014
-Le commerce du Levant Nº5682, novembre 2016
-L’Orient-le jour junior du 23/3/2002
-IRIN 13 août 2009
-reportage vidéo de FRANCE24, 16 avril 2015
-rencontre avec Dr. Jocelyne Adjizian Gérard sur les problèmes environnementaux au Liban, dimanche 9 décembre 2007



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