Le manque d’eau au Liban
Trois heures
d’eau potable par jour à Beyrouth durant la saison sèche, 40 % de pertes dans
les réseaux d’adduction, un marché privé parallèle qui représente 75 % des
dépenses en eau des foyers libanais… les chiffres relatifs à la gestion
publique de l’eau au Liban sont accablants. Les experts de la Banque mondiale
sont clairs : « Le Liban connaîtra des pénuries d’eau chroniques
d’ici à 2020 si aucune mesure n’est prise pour améliorer la gestion de l’offre
et de la demande en eau. »
Difficile
d’imaginer un scénario aussi alarmant lorsque l’on dresse l’inventaire des
ressources en or bleu du pays. Fortement convoité par ses voisins, et souvent
dépeint comme le château d’eau du Moyen-Orient, le Liban bénéficie en effet
d’une situation très avantageuse. Avec leurs 2 000 sources et 40 cours d’eau,
les Libanais disposent de 1 071 m3 d’eau par an et par habitant, quand les
Jordaniens et les Israéliens en détiennent respectivement 158 et 240. (Source : FAO et Banque mondiale,
2009).
Des investissements
insuffisants
Depuis le début des années 1990, le Liban
investit en moyenne 0,5 % de son PIB annuel dans le domaine de l’eau. Plus de
deux milliards de dollars, soit une moyenne de 142 millions de dollars par an,
ont ainsi été dépensés pour la construction ou la réhabilitation
d’infrastructures, dans les proportions suivantes : 68 % pour l’adduction
d’eau potable, 23 % pour l’assainissement (traitement des eaux usées) et 9 %
pour l’irrigation
Source :lecommercedulevant.com.
LES
PHOTOS
Cette photo représente la transformation de l’eau en
abondant
jusqu’à la sècheresse. On constate que les libanais utilisent les
majorités de ressources d’eau
No comments:
Post a Comment