Le pays de l’or bleu
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Le manque d’eau au Liban
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Solutions
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Le Liban,
étant le second
Château d’eau
au Moyen-Orient, après la Turquie, doit assumer la responsabilité d’une
meilleure gestion de l’eau afin d’arrêter la sécheresse qui menace la région entière.
Le Liban est riche en eau. S’il gère bien ses ressources hydrauliques, sa
population ne manquera plus d’eau pour les cinquante années à venir. Chaque
année, il tombe en moyenne au Liban, sous forme de pluie ou de neige, près de
dix milliards de mètres cubes d’eau.
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Pour faire
face à la situation, le gouvernement a décidé il y a 15 ans déjà, de
construire 18 barrages. Sept projets ont été lancés, mais toute rencontre un
problème majeur : Les Roches Karstique de la montagne libanaise sont
plein de failles qui laissent l’eau s’infiltrer en sous-sol. Pour la
construction des 18 barrages prévus par le plan, se pose la question de la
faisabilité économique et technique. Ce plan, qui devrait coûter entre 2.5 et
trois milliards de dollars, a été critiqué par certains activistes, qui
l’estiment trop cher et qui est nuisible pour la nature.
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Crise d’eau
Le Liban
reçoit chaque année 8.5 milliards de mètres cubes de précipitations, dont 4.5
milliards s’évaporent, 1.2 milliard s’infiltrent en dehors du territoire
libanais et près de 1.5 milliard sont évacués dans la mer. Aujourd’hui, les
Libanais n’exploitent qu’un milliard de mètres cubes, pour l’irrigation des
cultures. Le reste est perdu. L’eau s’écoule vers la mer par les torrents et
les rivières, s’évapore ou s’infiltre dans le sol.
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Phénomènes menaçant l’eau
Lors d’une
rencontre, le Dimanche 9 décembre 2007, Dr. Jocelyne Adjizian Gérard
explique : « Beyrouth est une ville de tours et de grands
immeubles. Ces constructions ont eu leurs conséquences sur l’eau. »
Il explique également que suite au réchauffement climatique, les pluies et
les neiges ont diminué, ainsi que la qualité d’eau qui s’est dégradée. Il
ajoute : « On construit au bord de la mer, on n’assure pas
l’eau, on cherche l’eau des milieux souterrains : l’eau de mer va
pénétrer et contaminer l’eau douce. »
Cependant, à
Tabarja par exemple, 7% des revenus des ménages sont consacrés pour l’achat
d’eau : on paye 2000 dollars par an pour avoir de l’eau de bonne qualité
à la maison. A Daychouniyé, les égouts se déversent dans le fleuve de Nahr
Beyrouth. La mer ne purifie pas les égouts. En effet, la perte de la
ressource du sol diminue l’infiltration et l’eau coule en surface au lieu de
couler en profondeur, ce qui empêche sa purification. Enfin il
conclue : « L’environnement est un système où tout est
lié : l’eau a des conséquences sur tout ce qui suit. »
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Rachel Rita Hammoud,
Mira Dimachkieh et
Yasmine Soufi
3eme1
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Sources :- magasine le Mensuel Nº2968 du vendredi 26 septembre2014
-Le commerce du Levant Nº5682, novembre 2016
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-L’Orient-le jour junior du 23/3/2002
-IRIN 13 août 2009
-reportage vidéo de FRANCE24, 16 avril 2015
-rencontre avec Dr. Jocelyne Adjizian Gérard sur les problèmes
environnementaux au Liban, dimanche 9 décembre 2007
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Thursday, 9 February 2017
EPI FRANCAIS: Le manque d'eau au liban-Rachel Hammoud,Mira Dimachkieh et Yasmine Soufi
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